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Qualité de l’air intérieur et capacités cognitives, un enjeu au travail - 25/01/2019

Qualité de l’air intérieur

La Qualité de l’Air Intérieur (QAI) est aussi importante dans nos logements que sur nos lieux de travail, car c’est dans ces lieux clos que nous passons le plus de notre temps. Bien sûr, pour nos logements nous faisons ou pensons faire ce qu’il faut pour préserver aussi bien notre santé que nos mobiliers, revêtements et structures ; car si les COV, benzène, formaldéhyde et autres polluants nuisent à notre santé, l’humidité, les spores et moisissures s’attaquent non seulement à nous mais à également à nos biens.
 

On se doutait depuis quelques années (et la RT2012), que le surcroît d’étanchéité à l’air des logements BBC (Bâtiments Basse Consommation) limitant les dépenses en énergie pour chauffer et rafraîchir pouvait apparaître comme un obstacle à la QAI (Qualité de l’Air Intérieur), mais une étude vient de démontrer les importants effets de cette QAI sur la capacité cognitive des individus exposés. De 10 % à 61 % de potentiel cérébral en plus pour chaque salarié selon le niveau de qualité de l’air, voilà de quoi faire investir tout chef d’entreprise.

Les limites de la RT2012 corrigées par la RT2020

Tout professionnel de l’immobilier et de la construction connaît au moins un point de la Réglementation Thermique en vigueur (RT 2012) : cette obligation de mise à la norme BBC (Bâtiment Basse Consommation) avec son passage obligé par le test d’étanchéité à l’air par infiltrométrie. On a souvent constaté que la QAI pouvait pâtir d’un défaut de renouvellement de l’air de par la concentration en radon d’abord comme principal danger mais aussi les émissions de COV (Composés Organiques Volatils), de benzène, de formaldéhyde, d’oxydes de carbone…qui stagnent et nous empoisonnent à petit feu.

Pour tenter de remédier à ces accumulations toxiques on a vu arriver l’étiquette QAI informant du niveau d’émissions en polluants des produits et matériaux, puis ces campagnes de promotion d’aération des logements par l’ouverture quelques minutes chaque jour des portes et fenêtres (ce qui diminue d’autant la performance énergétique du logement). Au final, il faut se rendre à l’évidence, le bâtiment maison hermétique à l’air extérieur consomme assurément moins en énergie mais n’est pas en l’état une construction aussi saine qu’on peut le souhaiter.
 

Fort heureusement, la RT2020 qui va faire évoluer le bâti du BBC vers le Bepos (Bâtiment à énergie positive) va corriger les erreurs de la RT2012 en obligeant à inclure une ventilation avec récupération de chaleur sur l’air vicié afin de concilier enfin haute performance énergétique et bonne qualité de l’air intérieur.

 

 

 

A savoir : L’obligation d’assurer un renouvellement de l’air intérieur dans tous les logements neufs date de 1969 sans restriction dans le choix des solutions. C’est ainsi que la plupart ont été conçus avec une ventilation naturelle ou hybride (peu onéreuses à l’achat, sans consommation d’énergie mais dispendieuses en calories et assez peu efficaces) ou une VMC (Ventilation Mécanique Contrôlée) simple flux. Si la VMC double flux à récupération de chaleur sur l’air vicié est la plus aboutie aussi bien en termes d’efficacité que d’économies d’énergie, celle-ci ne peut être installée que sur un bâti étanche à l’air extérieur tel qu’énoncé déjà dans la RT2012. Comme quoi, le test d’infiltrométrie ne devrait pas disparaître avec l’arrivée de la RT2020.

 

L’expérience et l’étude d’outre-Atlantique

Les Américains semblent avoir compris avant nous les limites de l’étanchéité à l’air des bâtiments et la nécessité de préserver une bonne qualité de l’air intérieur. On peut ainsi comparer les appellations américaines de ‘green’ (building) pour les constructions type RT2012 (sans prise en compte de la QAI) et de ‘green +’ pour celles qui correspondent à la future RT2020 (avec prise en compte de la QAI).

L’étude (a consisté à mettre en situation de prise de décision les mêmes participants dans des atmosphères différentes correspondant aux niveaux de QAI de constructions classiques (assez polluées), puis ‘green’ (peu polluées) et enfin ‘green +’ (exemptes de pollution intérieure). Au final, en fonction notamment des taux de concentration en polluants (COV, aldéhydes, CO2), les capacités cognitives des participants ont été mesurées de 10 % meilleures (entre atmosphère peu polluée et sans pollution) et jusqu’à 61 % plus performantes (entre atmosphère polluée et bonne QAI).

La performance des travailleurs passe par la QAI

L’étude démontre ainsi que la prise en compte de la QAI est un facteur aussi important en entreprise que dans l’habitat. On savait déjà qu’une mauvaise qualité de l’air intérieur influait sur l’état de santé en provoquant absentéisme et arrêts de travail mais on n’avait pas de preuves sur son influence dans l’efficacité au travail.

En cette année où il sera possible de défiscaliser des heures supplémentaires, il est important de savoir d’abord à quel niveau de performances cognitives elles seront effectuées par les employés afin de décider s’il est préférable de les faire travailler plus ou leur permettre de travailler mieux.


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